CE QU'IL FAUT RETENIR

La Mini Transat restera magique grace à ses marins ...

Aller plus loin...

Venez nous rejoindre sur les pontons !

 
LECON N°4 - Tout ça pour ça …

La Transat en mini, ce sont surtout de belles histoires.
Autant de raison de traverser que de bateau amarés, autant d’anecdotes que de journées passées en mer...
Les uns y vont pour la gagne, quand d’autres réalisent là le rêve de leur vie, sans prétention, hormis celle de traverser.

Izabel Pimentel n’en est pas à sa 1ère traversée mais n’a absolument pas l’intention d’aller plus vite pour autant... Elle mettra donc 26 jours pour sa 4e transat sur un proto sorti de nul part avec des dérives en bois. Pour le plaisir avec une seule envie : être en mer et traverser !

Pierre Rolland a pris le départ pour la 5e fois et peut désormais prétendre être le plus ancien ministe avec pour seule motivation, traverser une fois de plus, revivre l’aventure une fois de plus sans se lasser.

De beaux messages aussi, quand Marc Vertes vient au Brésil par la mer pour revenir dans quelques mois avec son fils, adopté en Colombie.

Fabien Sellier ne pouvait pas non plus faire demi tour. Sa douce l’attendait de pied ferme pour un mariage aux sons du Brésil. Une belle aventure pour commencer une superbe histoire.

Les bateaux accompagnateurs ne sont pas en manque, à l’image de Podorange qui emmenait à son bord Max et Gilles, handicapés hors du commun, qui auront fait leur traversée au services des skippers solitaires. 

Les belles histoires peuvent aussi finir mal, quand Antoine Rioux arrive à Bahia, non pas sur le bateau construit de ses mains, mais sur Solo (bateau accompagnateur) qui l’a récupéré avant d’abandonner son mini en mer.

Ricardo Appoloni est aussi un peu amère de s’être échoué sur une plage à quelques milles de l’arrivée, sans parler de Scrizzi, qui, sans GPS,  a continué sa route... 400 milles après Bahia !
 

Les anecdotes de pontons vont aussi bon train à l’heure où l’on refait la course :

Histoire de Balise et de GPS pour Simon McGoldrick que l’on croyait « perdu en mer » depuis quelques jours avant de le voir passer la ligne, ni vu, ni connu...

Histoire de Thon pour Mathis Prochasson qui appelle les copains, heureux de cette pêche miraculeuse mais sans savoir comment cuisiner et surtout sans téléphone pour appeler Maman, qui aurait certainement été d’un grand secours !

Histoire de spi pour Arnaud Vasseur, déchiré et réparé sans relâche à 4 reprises pour finir ses états de service (3 transats... du jamais vu !) au large du cap vert. La tête de spi est aujourd´hui un trophée de ponton...

Histoire de poisson volant, giflant sauvagement Laurent Bourgues. Sans trace et sans bavure mais Laurent est désormais bien couvert dés qu’il croise ces dangereux animaux marins. 

Histoire de Banane pour Antoine de Bled, qui n’a compris que trop tard pourquoi sa vitesse ne décollait pas... rien d’étonnant avec 2 m de branches de Bananier accrochées à la quille depuis Madère ! Une chose est sur, il n’est pas mort de faim.

Histoire de foudre pour Sandrine Bertho, dont le bateau a encaissé un bel orage qui a fait fondre une partie de la coque. 

Les bruits de pontons ne s’arrêteront pas de sitôt et on entendra les uns et les autres se raconter leurs déboirs et anecdotes encore longtemps pour finalement marquer à leur tour l’histoire magique de la mini...

 



 
   

En ligne...

Leçon 1
Le parcours

Leçon 2
Le Bateau : "Chambre avec vue à Louer, petit budget..."

Leçon 3
Le quotidien à bord ou Leçon de survie

Leçon 4
Tout ça pour ça...

A suivre ...

Leçon 5
Les grands moments